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Tetralogies de poche

opéras parlés

 

Votre emploi du temps ne vous permet pas de vous rendre à Bayreuth ?
Avouez plutôt que vous n'avez pas le courage d’affronter les seize heures de la Tétralogie de Richard Wagner !
Mais en même temps vous aimeriez bien savoir comment le nain Alberich a volé l’or du Rhin et comment plus tard les géants l’ont récupéré, puis comment Siegfried a mis tout le monde d’accord au fil de son épée et pourquoi tout cela n’a finalement servi à rien ?
Ça tombe bien : Le Piano Ambulant vous résume l’affaire en une heure chrono !

Mais non ce n'est pas cela !
En réalité vous êtes un habitué de Bayreuth et vous connaissez tous vos leitmotiv par cœur, mais vous avez soif de vous encanailler et de tout réentendre différemment ?
Ça tombe encore bien : Le Piano Ambulant vous rejoue le Ring à six musiciens-narrateurs, avec une guitare basse et un metteur en son de musique actuelle !

Le Piano Ambulant propose plusieurs déclinaisons  :

Comment Siegfried tua le dragon et caetera, d'une durée d'une heure et à la narration linéaire, est destiné à un public familial et scolaire.

Sur le Ring, d'une durée d' 1h45 et aux références plus croisées, s'adresse de préférence à un public adulte et adolescent.

Le tribut de la loutre est une forme très légère associée à ces spectacles. De forme légère et d’une durée de 45 minutes il implique deux musiciens de la compagnie et peut être joué en tous lieux non équipés.
Charlie Adamopoulos aux sampler et aux machines, et François Salès à l’EWI et au theremin nous racontent à travers le filtre d’un dispositif électronique original la saga scandinave ancestrale de l’anneau. Une relecture des opéras de Wagner placé sous le regard des musiques actuelles.
La performance est totalement indépendante techniquement et ne nécessite que 45 minutes d’installation.
dossier de présentation

Transcrire la Tétralogie de Richard Wagner pour six musiciens ressemble évidemment à un coup de folie. C’en est un sans aucun doute. Toutefois, à y regarder de plus près, pas autant qu’on veut bien le croire...
Nous nous sommes attachés à éprouver cette idée de Pierre Boulez qui faisait observer que, contrairement aux idées reçues, la Tétralogie est très souvent une musique intimiste, et que sa nature est alors de l’ordre de la musique de chambre tant la douceur et la tendresse sont des notions absolument essentielles du drame wagnérien.

Pour autant nous n’avons pas évité les pages les plus puissantes de la partition, telles La descente à la forge ou La chevauchée des Walkyries, parce que d’une part elles sont une facette incontournable de l’œuvre, et que d’autre part elles représentaient pour nous un défi qu’il nous plaisait de relever.

La question qui nous est souvent posée à propos de notre travail sur le Ring est : « avez- vous des chanteurs?» Non nous n’avons pas de chanteurs, et par choix artistique. Toutefois, contrairement à Lorin Maazel dans son adaptation the Ring without word, nous avons des mots,soit écrits pour l'occasion, soit issus de sources multiples, que nous avons cousus sur mesure. Concrètement : la narration est traitée sous forme de mélodrame : la voix parlée est intégrée à la partition comme une ligne instrumentale et circule entre les musiciens.

Pour transcrire cette partition titanesque Le Piano Ambulant a fait le choix radical de transformer largement les timbres originaux : guitare basse et traitements sonore importés du monde des musiques électroniques apportent une couleur inédite.
Nos guides dans nos transcriptions restent toujours la signification expressive, l’inventivité dans les timbres, l’étonnement de l’auditeur, et en fin de compte la liberté.

Entendre une œuvre que l’on connaît dans une transcription nouvelle est un peu comme découvrir une personne proche dans un nouveau costume : on la reconnaît sans hésitation, et dans le même temps on s’étonne sur le mode « je ne la croyais pas capable de ça ». Si l’opération est réussie le regard posé gagne indubitablement en tendresse et en richesse.