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Fantaisie Lumineuse pour quatre instrumentistes et un cameraman
drame de la jalousie chez les joujoux : le soldat aime la poupée qui aime le polichinelle

Où l’on croisera, entre autres…
un bonimenteur jongleur d’images,
une poupée charmeuse, un piano, une flûte, un soldat de plomb mais pas de marbre,
un violon, un violoncelle, une crécelle,
un polichinelle jaloux, du papier de verre,
une guerre et une cymbale indienne….

Ecrite en 1913 à la veille de la grande guerre, la « boîte à joujoux » est un joyau de Claude Debussy trop rarement présenté. Au départ ballet pour enfants, cette oeuvre laisse filtrer les inquiétudes d’une époque et le regard du compositeur sur les ambitions humaines.

« Les boîtes à joujoux sont en effet des sortes de villes dans lesquelles les jouets vivent comme des personnes. Ou bien les villes ne sont peut-être que des boîtes à joujoux dans lesquelles les personnes vivent comme des jouets » - André Hellé

Le Piano Ambulant adapte l’oeuvre pour sa formation –flûte, violon, violoncelle, piano– puis lui applique le principe inverse du cinéma muet : l’image, filmée en direct et projetée par l’intermédiaire d’un vidéo-projecteur est improvisée par un manipulateur-acteur sur la musique écrite par Claude Debussy.

Distribution : une poupée, un soldat et un polichinelle.
La poupée fait des avances au soldat. 
Le soldat tombe amoureux. 
Le polichinelle se fâche.
Les polichinelles et les soldats se livrent une grande bataille.
Tout s'arrange par les vertus du mariage et du vin rouge.

Quatre musiciens à la tête d'un instrumentarium hétéroclite et un vidéaste-bonimenteur mettant le tout en image grâce à un "cabinet des curiosités" manipulé sous les yeux du public : Le Piano Ambulant mêle musiques et images pour réveiller la magie de cet étrange drame de la jalousie chez les joujoux.

Une co-production du Piano Ambulant et du festival « les nuits d’été » (Savoie)
Avec le soutien du Conseil Général de la Savoie

Création en 2004, modifiée en 2005 et 2008

Verbatim

«Il a été question de monter la boîte à joujoux à l’Opéra-Comique. C’est le parfait dessinateur Hellé qui a conçu les décors, la mise en scène. Mais il sera très difficile de réaliser ce projet ! L’ Opéra-Comique n’est qu’un théâtre, et pour cette oeuvre il faudrait un tel cadre, de telles conditions de représentation ! Vous savez ce que c’est n’est-ce pas ? La boîte à joujoux serait une pantomime sur la musique que j’ai écrite dans les albums de la Noël et du Jour de l’an, pour les enfants ! L’intrigue ? Oh ! très simple : un militaire de carton aime une poupée ; il tâche de le lui démontrer ; mais la belle le trompe avec un polichinelle.
Vous voyez que c’est d’une simplicité… enfantine ! Seulement, pour rendre ça au théâtre ! Pour faire de la simplicité naturelle ! Pour laisser aux personnages leurs gestes anguleux de personnages de carton, leur apparence burlesque, leur caractère enfin, sans quoi la pièce n’a plus de raison d’être !… Je n’entrevois pas encore la possibilité de réaliser ce projet à l’Opéra-Comique. Mais rien n’est impossible, après tout. »

Claude Debussy, 1er février 1914

Fantaisie Lumineuse pour quatre instrumentistes et un cameraman
drame de la jalousie chez les joujoux : le soldat aime la poupée qui aime le polichinelle

Où l’on croisera, entre autres…
un bonimenteur jongleur d’images,
une poupée charmeuse, un piano, une flûte, un soldat de plomb mais pas de marbre,
un violon, un violoncelle, une crécelle,
un polichinelle jaloux, du papier de verre,
une guerre et une cymbale indienne….

Ecrite en 1913 à la veille de la grande guerre, la « boîte à joujoux » est un joyau de Claude Debussy trop rarement présenté. Au départ ballet pour enfants, cette oeuvre laisse filtrer les inquiétudes d’une époque et le regard du compositeur sur les ambitions humaines.

« Les boîtes à joujoux sont en effet des sortes de villes dans lesquelles les jouets vivent comme des personnes. Ou bien les villes ne sont peut-être que des boîtes à joujoux dans lesquelles les personnes vivent comme des jouets » - André Hellé

Le Piano Ambulant adapte l’oeuvre pour sa formation –flûte, violon, violoncelle, piano– puis lui applique le principe inverse du cinéma muet : l’image, filmée en direct et projetée par l’intermédiaire d’un vidéo-projecteur est improvisée par un manipulateur-acteur sur la musique écrite par Claude Debussy.

Distribution : une poupée, un soldat et un polichinelle.
La poupée fait des avances au soldat. 
Le soldat tombe amoureux. 
Le polichinelle se fâche.
Les polichinelles et les soldats se livrent une grande bataille.
Tout s'arrange par les vertus du mariage et du vin rouge.

Quatre musiciens à la tête d'un instrumentarium hétéroclite et un vidéaste-bonimenteur mettant le tout en image grâce à un "cabinet des curiosités" manipulé sous les yeux du public : Le Piano Ambulant mêle musiques et images pour réveiller la magie de cet étrange drame de la jalousie chez les joujoux.

Une co-production du Piano Ambulant et du festival « les nuits d’été » (Savoie)
Avec le soutien du Conseil Général de la Savoie

Création en 2004, modifiée en 2005 et 2008